Meindbender

By Wednesday, May 25, 2011 0 , , , 0

Presentation of Meindbender, a Swedish studio created in 2006.

Meindbender est un studio d’animation Suédois créé en 2006 par une bande de passionnés de 3D. Les 4 fondateurs Michael Bengtsson, Olov Burman, Calle Halldin et Tony Osterlund se sont rencontrés à l’université pendant leurs études en arts. Ils ont décidé de mêler leurs talents afin de créer une entreprise d’animation.

Les débuts étaient difficiles mais une année après l’ouverture du studio ils diffusèrent sur CGsoiety un court métrage nommé « Football vs Rabbit ».

Les retours par les professionnels du secteur furent bien meilleur que ce qu’ils pouvaient imaginer. C’est à ce moment-là que des entreprises importantes les contactèrent, notamment Cartoon Network.

 

 

Football vs Rabbit posa les bases techniques et artistiques de leurs futurs courts métrages d’animation. Leur procédé ce rapproche du stop motion en pâte à modeler avec un rendu réaliste. Le tout est réalisé sur Maya, rendu sur Maxwell et composité sur After Effects. L’humour est omniprésente dans leurs créations ce qui rend le tout souvent très fun.

Le projet « The Duplicators » arriva peu de temps après leur première réalisation pour Cartoon Network. Dans ce court métrage ils reprirent et améliorèrent considérablement le personnage de football vs Rabbit, personnage complétement délirant. On soulignera aussi son rigging exceptionnel.

Ils enchainèrent ensuite avec succès toute une série de court métrage reprenant leur personnage fétiche.

Parmi leurs dernières réalisations, on peut bien sur évoquer « The Pirate ». Court métrage se basant sur les relations d’un pirate avec son perroquet. Une vidéo hilarante tout à fait dans la lignée de leurs précédentes créations. On remarquera l’excellent travail de l’équipe sur toutes les étapes de réalisation, en particulier l’animation époustouflante.

Un dernier point, de nombreux professionnels se demandent pourquoi ils utilisent encore Maxwell pour leurs rendus. Michael Bengtsson l’explique dans une interview pour 3Dmag :

De nombreuses personnes se demandent pourquoi vous utilisez Maxwell Render. Pouvez-vous nous donner votre opinion sur ce logiciel de rendu, la raison pour laquelle vous avez choisi de travailler avec, et la manière dont vous contournez ses longs temps de rendu ?

Michael Bengtsson : Eh bien, en toute ironie, nous avons déjà entendu cette question une fois ou deux. J’avais pris l’habitude de travailler avec d’autres logiciels de rendu auparavant, mais après avoir changé pour celui-ci, je ne peux plus vraiment dire pourquoi nous pensons que le logiciel est époustouflant. Cependant, pour ne citer que cela, c’est d’abord à cause de sa stabilité. Nous utilisons vraiment beaucoup de géométrie high-polygon, ce qui rend nos scènes très gourmandes en mémoire. Je n’ai pas encore été en mesure de planter Maxwell avec ça. Il est possible que cela prenne plus de temps, mais cela fonctionne toujours. L’autre raison : Multilight. La possibilité de rendre les lumières séparément implique que nous ayons éliminé la majorité du temps de paramétrage avant de lancer le rendu final dans la mesure où nous effectuons toute la balance de l’éclairage au compositing. En plus de cela, Maxwell a une excellente fonction qui permet de continuer à rendre une séquence après l’avoir stoppée une première fois. Par exemple, en fonction de la scène, disons que Maxwell a besoin de boucler vingt niveaux d’échantillonnage avant que l’image soit complètement vierge de grain. Encore une fois, et pour l’exemple, cela prend trois heures à terminer. Cependant, il ne prend que quelques minutes pour lancer un rendu jusqu’aux douze premiers niveaux d’échantillonnage (SL, sample levels), comme chaque niveau d’échantillonnage double approximativement le temps de rendu. Bien qu’il y ait un peu de grain, on peut clairement vérifier si cela correspond à ce que nous voulons sans bugs, collisions de géométrie, etc. Une fois validé, nous importons ces images dans la compo et commençons le travail de postproduction attendu. Dans le même temps, nous envoyons les images à une ferme de rendu et continuons à effectuer le rendu jusqu’au dernier niveau SL. Avant, nous devions toujours attendre que les images de rendu soient terminées avant de commencer le compositing. Avec cette méthodologie, c’est vraiment agréable d’avoir fini avant la fin du rendu.

Meinbender est donc un studio avec un style radicalement à part mais qui arrive à produire des travaux originaux et de très haut niveau. Sur le court terme ils comptent continuer à produire des courts métrages mais apparemment ils aimeraient réaliser un long métrage. On n’a donc pas fini de parler d’eux.

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